Hackathon, ça vous parle ? Ce nouveau mode de travail collaboratif s’est vite imposé comme LA solution agile et dynamique pour appuyer des projets grands comptes et startups, sur tous les secteurs. Mais que veut dire hackathon ? Voici la définition !
Hackathon : Qu’est-ce que c’est ?
Le principe d’un hackathon est simple : rassembler des talents (étudiants et développeurs principalement) et les faire travailler en équipe, sur une problématique donnée, dans un cadre compétitif.
Les hackathons internes sont également très répandus. Canal TP par exemple, spécialisé dans la responsive locomotion, en organise un par mois pour faire remonter les meilleures idées de ses collaborateurs !
L’avantage pour les participants est double : travailler dans un cadre professionnalisant les rapprochant d’entreprises, et gagner des lots attractifs. Pour les entreprises, on obtient un cocktail détonnant de visibilité, sourcing de profils brillants et idées innovantes !
La définition de hackathon ne s’arrête pas à là. Allons mettre les mains dans le cambouis et explorer cet univers innovant.
Définition des deux modèles principaux
En faisant un tour d’horizon des événements existants, on distingue rapidement deux approches : hackathons physiques et hackathons en ligne. Je vous propose ici d’en faire ressortir les traits distinctifs.
Le hackathon physique
Il s’agit du format original et traditionnel du hackathon. On imagine volontiers une salle remplie de geeks codants l’espace d’un week-end dans une ambiance conviviale. Or, derrière le côté « pizza-bière » se cache un événement passionnant et enrichissant, pour les participants comme pour l’entreprise !
C’est un temps fort qui crée de l’effervescence et des synergies de groupe facilitant le développement d’idées « out of the box ». Cela apporte également une bonne visibilité ponctuelle aux partenaires de l’événement. On voit ressortir le côté « cool » de l’entreprise organisatrice, ce qui la rend plus attractive pour les jeunes talents et booste leur marque employeur.
Malgré le côté très sympa du format 48h, ce délai est insuffisant pour permettre aux participants d’aller au bout de leur concept ! Ainsi les projets sont souvent peu approfondis en fin de challenge. En parallèle, l’audience et les profils représentés sont restreints par la zone géographique choisie.
Le hackathon en ligne
Le hackathon en ligne est né d’une prise de conscience des limites du hackathon physique. En effet, l’aboutissement des livrables n’est pas le même. Ainsi, en organisant des hackathons digitaux, les équipes ont le temps nécessaire pour délivrer des résultats plus aboutis. Des écoles de codeurs comme 42 et Epitech l’ont déjà adopté. L’émergence des plateformes d’open innovation permet aux participants de travailler à distance (plateforme online, chat, échange de fichiers, visioconférence).
La durée du challenge devient ainsi modulable. On peut donc créer un événement plus long, permettant aux participants de développer des applications fonctionnelles. En parallèle, les contraintes géographiques tombent et on peut facilement favoriser l’apparition d’équipes pluridisciplinaires et internationales !
Ainsi, les entreprises et sponsors peuvent suivre les meilleures équipes et tester « en live » des profils prometteurs dans un cadre de travail de groupe.
Toutefois, même si cette solution répond à davantage d’attentes des parties prenantes, le hackathon en ligne n’a pas le côté fun et « happening » de son cousin physique. Il demande davantage de ressources et de planification.
Vers des hackathons hybrides
Alors, quel avenir pour ces modèles en constante évolution ? La tendance semble à l’hybridation. En effet, on trouve différentes configuration :
- des hackathons digitaux intégrant des événements physiques ponctuels
- des challenges prévoyant des équipes mixtes collaborateurs/étudiants
et bien d’autres encore !
Un bon exemple de cette tendance est le challenge que nous avons récemment lancé pour ALD Automotive, filiale de le Société Générale. Ce hackathon réunit à la fois des participants internes (employés d’ALD) et externes (étudiants et développeurs).
Un autre exemple est celui du hackathon Make it real que nous avons organisé en marge de la COP21. Il a débuté par un hackathon physique de 72h et se prolonge à présent à travers un hackathon en ligne de 3 mois.
De plus en plus d’entreprises intègrent déjà ces actions dans leur stratégie d’innovation : Total, Uber, SNCF, Engie, TF1…
Et vous ? Quelle est pour vous le meilleur format de hackathon ?
Le principe d’un hackathon est simple : rassembler des talents (étudiants et développeurs principalement) et les faire travailler en équipe, sur une problématique donnée, dans un cadre compétitif.
Les hackathons internes sont également très répandus. Canal TP par exemple, spécialisé dans la responsive locomotion, en organise un par mois pour faire remonter les meilleures idées de ses collaborateurs !
L’avantage pour les participants est double : travailler dans un cadre professionnalisant les rapprochant d’entreprises, et gagner des lots attractifs. Pour les entreprises, on obtient un cocktail détonnant de visibilité, sourcing de profils brillants et idées innovantes !